«Réveiller les pierres pour révéler l’humain», telle est la vocation d’Acta Vista. Chaque jour, ses équipes utilisent la restauration du patrimoine historique bâti pour permettre à des personnes éloignées de l’emploi de se remobiliser par le travail et de se former aux métiers du bâti ancien.
La mission d’Acta Vista s’est construite sur un triple constat. Une partie de la population est très éloignée de l’emploi et souffre de disqualification sociale et professionnelle; de nombreux savoir-faire traditionnels et métiers artisanaux se perdent; enfin, plus de 10’000 monuments historiques sont en péril en France et ont besoin d’être restaurés.
Face à cela, Acta Vista fait le choix de confier la restauration d’édifices historiques à des personnes éloignées de l’emploi, souvent en situation vulnérable, pour les aider à stabiliser leur situation personnelle et construire leur avenir professionnel par le travail manuel et avec le soutien du collectif.
Acta Vista recrute, forme et accompagne vers l’emploi 500 personnes chaque année, tout en restaurant dans les règles de l’art les édifices qui lui sont confiés.
Le projet soutenu par la Fondation Audemars Piguet pour le Bien Commun permettra de former et d’accompagner vers l’emploi environ 300 jeunes en situation de vulnérabilité. Ces derniers travailleront à la restauration du Fort Saint-Nicolas, monument historique classé du 17ème siècle, sur le Vieux-Port de Marseille. Il s’agit du plus important chantier d’insertion et de formation sur les métiers du patrimoine en France.
Les restaurations réalisées par les personnes formées participeront à l’ouverture progressive au public de ce nouveau lieu culturel majeur au cœur de la cité Phocéenne. La formation dispensée aborde trois savoir-faire du patrimoine bâti ancien: la maçonnerie du bâti ancien, la menuiserie d’agencement et la métallerie.
Le projet permettra également de faire découvrir gratuitement les chantiers et les métiers d’Acta Vista à des milliers de jeunes issus de centres sociaux ou de groupes scolaires. Ces médiations culturelles sont basées, comme les chantiers d’insertion, sur les savoir-faire manuels et le faire-ensemble. Elles visent à susciter des vocations autour des métiers de la main.
L’impact attendu du projet est que deux personnes sur trois retrouvent le chemin de l’emploi ou d’une formation complémentaire à l’issue de leur parcours, et que neuf personnes sur 10 se présentant aux examens se qualifient.