En partenariat avec trois associations (Massajobs, Wake up Café et Appel d’Aire) et deux autres qui rejoindront le projet ultérieurement, l’IECD vise un triple objectif: accompagner mieux, davantage et au-delà les personnes très éloignées de l’emploi, à travers un renforcement des structures d’insertion socio-professionnelle et de leurs équipes.
Depuis 1988, l'IECD, fondé à Strasbourg, œuvre pour le développement humain, social et économique dans les pays en développement, ainsi qu’en France depuis 2021. Son action s’articule autour de trois axes majeurs: la formation et l'insertion professionnelle des jeunes et des adultes, le soutien à l'entrepreneuriat local, et l'amélioration de l'accès à une éducation de qualité. Dans la plupart de ses pays d’intervention, l’association collabore avec des structures locales qu’elle renforce et accompagne à long terme, afin de garantir un impact durable pour les populations bénéficiaires.
En avril 2023, un rapport publié dans le cadre de la mission de préfiguration de France Travail (anciennement Pôle emploi) a mis en lumière que, parmi les 5,1 millions de personnes à la recherche d’un emploi, de nombreuses ne sont pas inscrites auprès de l’institution. Cela concerne notamment 60% des bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) et de nombreux jeunes sans emploi, ni en études, ni en formation (NEET), qui échappent ainsi au suivi du service public de l’emploi.
À Marseille, notamment dans les quartiers Nord et à la Belle de Mai (le quartier le plus pauvre de France), la proportion de personnes très éloignées de l’emploi est particulièrement élevée. Dans ce contexte, la Fondation Audemars Piguet pour le Bien Commun soutient l’IECD dans la création et le développement organisationnel d’un collectif d’acteurs français de l'insertion socio-professionnelle. En partenariat avec trois associations (Massajobs, Wake up Café et Appel d’Aire) et deux autres qui rejoindront le projet ultérieurement, l’IECD vise un triple objectif: accompagner mieux, davantage et au-delà les personnes très éloignées de l’emploi, à travers un renforcement des structures d’insertion socio-professionnelle et de leurs équipes. Le projet prévoit notamment de former et de renforcer les compétences de plus de 100 professionnels de l’accompagnement, au bénéfice de plus de 2'000 jeunes défavorisés.